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Title

Consultant International pour l’appui au montage du dispositif institutionnel pour la mise en œuvre des processus NAMAs et changement climatique en RDC

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Reference   (Please mention Stopdodo/Environment Jobs in your application)
Sectors Sustainability, Climate, CSR, EMS
Location Congo (Dem. Rep.) - Africa
Type Temporary / Contract / Seasonal
Status Full Time
Level Senior Level
Deadline 17/07/2013
Company Name UNDP
Contact Name Human Resources
Website Further Details / Applications
UNDP logo
Directory Entry : UNDP is the UN's global development network, an organization advocating for change and connecting countries to knowledge, experience and resources to help people build a better life. We are on the ground in 166 countries, working with them on their own solutions to global and national development challenges. For environmental jobs with UNDP visit their website. Or for more environmental jobs search environmentjobs.com
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Description

CONSULTANT INTERNATIONAL POUR L’APPUI AU MONTAGE DU DISPOSITIF INSTITUTIONNEL POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROCESSUS NAMAS ET CHANGEMENT CLIMATIQUE EN RDC

Location : Kinshasa, CONGO, DEM. REPUBLIC
Application Deadline : 17-Jul-13
Type of Contract : Individual Contract
Post Level : International Consultant
Languages Required :
English   French  
Duration of Initial Contract : 30 jours

Background

Instructions aux soumissionnaires:

Les documents suivants à télécharger à partir de l'Appel à Proposition joint à cette invitation sur le site Procurement du PNUD: http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=11890, vous permettront de préparer votre proposition:

Conditions générales du Contrat;
P11 (SC & IC);
Tableau des Coûts;
Termes de référence.

Prière envoyer vos propositions (propositions technique et propositions financières) dûment signée à l’adresse e-mail ic.soumission.cd@undp.org avec mention de la référence et intitulé du dossier. Votre proposition devra être reçue au plus tard le 17 Juillet 2013 à 12h00 TU+1. Le PNUD répondra à toutes demandes de clarification lui parvenant au plus tard le 15 juillet 2013 à 12h00 TU+1 à l’adresse de messagerie soumission.info@undp.org ; merci d’indiquer la Reference du dossier.

Context:

Le réchauffement climatique est considéré aujourd’hui comme un des défis majeurs du siècle. Son intensité s’est accélérée durant les trente dernières années. Il compromet déjà à court terme les conditions de vie et du développement durable dans tous les pays, et plus particulièrement dans ceux en voie de développement dont les populations sont en majorité vulnérables face aux méfaits qui en résultent. En ce qui concerne la RD Congo, on note que les effets du changement climatique sont et seront perçus dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau, de l’énergie et auront des incidences non négligeables sur la santé et la pauvreté. Un programme expérimental d’adaptation visant spécifiquement le secteur agricole (PANA-ASA) a été mis en place en guise de réponse. Ce programme renforcera les capacités d’un certain nombre des communautés de base, essentiellement constituées de petits producteurs agricoles, ainsi que de leurs institutions et principaux acteurs impliqués dans la production agricole dans le cadre de la sécurité alimentaire.

Dans l’entre temps, le pays s’est résolument engagé à participer aux efforts mondiaux visant la stabilisation, à défaut de la réduction, des émissions de gaz à effet de serre. A cet égard, la RDC s’est dotée récemment d’une stratégie nationale REDD qui nourrit l’ambition de servir de catalyseur aux politiques et stratégies sectorielles ainsi qu’aux programmes qui en seront issues en vue de bâtir le développement du pays sur des bases qui soient durables. L’approche de travail qui a débouché sur la formulation de la stratégie nationale REDD+ s’est fortement appuyée sur des groupes thématiques de travail (30 groupes au total ont été constitués) qui ont traité des questions sectorielles ( agriculture, énergie, mines, etc.) liés essentiellement à la déforestation ainsi que des questions habilitantes (problématique foncier, le genre, etc.) qui y ont une incidence. Constitués de manière formelle ou informelle, ces groupes ont été d’une contribution remarquable dans la compréhension des dynamiques et enjeux rattachés à la question REDD+.

La stratégie nationale REDD se focalise sur les émissions dues à la déforestation et à la dégradation et dont les principaux moteurs sont l’agriculture et l’énergie. Ces deux secteurs majeurs dans la déforestation observée en RD Congo, constituent donc les principaux piliers d’atténuation sur lesquels repose la stratégie nationale REDD+. Ils sont par ailleurs considérés comme leviers importants de croissance économique, retenus dans le DSCRP-2 comme piliers et moyens de lutte contre la pauvreté qui sévit en milieu rural. Aider le pays à canaliser ses perspectives de croissance et à concilier ses ambitions de développement dans une vision long terme est apparu comme un axe stratégique de l’appui du PNUD à la RDC. Dans cette logique, le PNUD appuie en ce moment la RDC à monter son fonds national REDD+ et à le rendre efficacement opérationnel pour le financement de programmes de développement qui concourent aux objectifs de la stratégie REDD+.

En complément aux efforts engagés du côté de la REDD+, le PNUD a aidé la RDC à formuler son « programme de renforcement des capacités sur les faibles émissions » (LECB) dans le cadre de l’initiative conjointe «bâtir des économies sobres en carbone » du PNUD-Union Européenne qui bénéficie des financements issus des gouvernements de l’Allemagne et de l’Australie.

Le programme renforcement des capacités sur les faibles émissions (LECB) a pour objectif d’aider la RDC à construire, par lui-même, sa stratégie nationale de développement sobre en carbone et à se préparer à sa mise en œuvre prochaine.
Il s’agit très concrètement d’aider à construire des systèmes solides de préparation des inventaires d’émission et à formuler des Mesures d’Atténuation Appropriées à l’échelle Nationale (dont le sigle en anglais est NAMAs) pour les secteurs de l’Energie et de l’Agriculture et de lancer les bases d’une stratégie globale sobre en carbone, soutenue par des systèmes MRV adaptés et performants. La réalisation de cette initiative requiert que soient prises en compte, dans un cadre collaborateur, les autres initiatives similaires en cours au niveau du pays, notamment le programme REDD+, l’élaboration de la troisième communication nationale et du plan national climat.

Le programme LECB a été lancé en aout 2012 pour une durée de 36 mois (dans sa première phase). Il est exécuté sous le leadership du Ministère de l’environnement, conservation de la nature et tourisme (MECNT). Dans sa conception, le succès du projet repose sur un montage institutionnel qui puisse faciliter le dialogue entre les secteurs vitaux de l’économie nationale, différents acteurs ainsi que différents projets et programmes développés et mis en œuvre dans ces secteurs. Les jalons de ce cadre de dialogue viennent d’être lancés avec la tenue d’un atelier national d’information sur le processus NAMAs en RDC, réunion tenue en mai 2013 et qui a permis : i) de mettre en place les groupes techniques de travail (GTT) « Agriculture » et « Energie » tels que visés par le document de projet (il est prévu que ces groupes se muent plus tard en cellules du développement durable « CDD » au sein des ministères respectifs qui en ont mandat) ; ii) d’initier l’identification des membres du comité de pilotage afin de pouvoir organiser formellement une réunion en juillet-aout 2013 qui devrait consacrer le processus de la reconnaissance formelle de ce comité.

Ces deux cadres de dialogue constituent à cet égard le creuset du montage institutionnel à mettre en place pour favoriser le dialogue de politique intersectoriel ainsi que la formulation et la mise en œuvre des programmes pertinents répondant à la vision du développement du pays. Ils devront tenir compte de l’ensemble des mécanismes existants à ce jour ainsi que des défis et opportunités qui se présentent de manière à les considérer en bloc. Ce processus nécessite donc une assistance technique pointue et efficace, objet de ce recrutement d’un Consultant International.

 

Duties and Responsibilities

Responsabilités:
  • Approfondir l’analyse du contexte local face aux enjeux liés au changement climatique (parcours effectué par le pays sur la voie du changement climatique, capacités développées, gap persistants, programmes en cours et leur pertinence, situation du secteur privé et autres acteurs face aux questions de changements climatiques, etc.);
  • Suggérer des recommandations pertinentes (cadres pertinents et durables de dialogue à mettre en place, proposition d’outils de travail et des mécanismes de collaboration);
  • Appuyer le montage du dispositif institutionnel;
  • Aider les groupes techniques de travail (GTT) à s’asseoir (qu’ils se dotent des textes règlementaires, des indicateurs de performance, des outils qui facilitent leur travail en lien avec les orientations du document de programme LECB);
  • Mettre en place les mécanismes de collaboration et de synergie, voire d’intégration, avec des différents autres cadres pertinents existants comme la REDD+, l’initiative « Energies Durables pour Tous », l’adaptation, le mécanisme de développement propre (MDP) et le processus du Plan National Climat;
  • Aider à construire un cadre de dialogue avec les institutions législatives (Assemblée Nationale et Senat) et les provinces;
Pour mener à bien cette mission, le consultant devra effectuer les tâches suivantes:
  • Préparer une note méthodologique montrant clairement la démarche qui sera utilisée et le calendrier de consultations de toutes les parties prenantes (en bilatérale et lors des ateliers de travail ad hoc) dans une approche de renforcement des capacités;
  • Organiser des séances de travail avec les différentes parties et institutions concernées;
  • Produire des notes d’analyse et de réflexion sur le type de montage institutionnel d’ensemble sur le climat à mettre en place ainsi que les mécanismes de collaboration;
  • Produire différents outils et documents de travail;
  • Fournir des recommandations sur la façon d’impliquer les législateurs et les provinces dans le processus NAMAs;
  • Produire le rapport finale de la mission ;
La mission est appelée à se dérouler sur une période de 30 jours répartis comme suit:
  • Travail à domicile de documentation sur le contexte général de la mission et cadrage opérationnel (3 jours);
  • Mission de terrain en RD Congo (24 jours) y compris le temps de voyage;
  • Rédaction, à domicile, du rapport final de la mission (3 jours).
Modalités de mise en œuvre, résultats et Impacts attendus:

Il s’agit donc essentiellement d’une mission d’appui à la mise en place d’un cadres de coordination multisectoriel dans le domaine de l’environnement et du changement climatique en RDC et par conséquent d’appui au renforcement des capacités, à la suite d’une analyse du contexte et la définition des priorités, qui nécessite une forte implication du secteur public, privé, de la société civile ainsi que de tous les autres partenaires pertinents au développement. Dans ce sens, le montage institutionnel à proposer devra résulter d’un processus largement participatif.

Les résultats attendus au terme de cette mission sont :
  • Un rapport synthétique (30 pages maximum) sur l’analyse du contexte institutionnel (points forts et points faibles) de la situation de la RDC du point de vue des enjeux liés au changement climatique et formulation des recommandations pour rationaliser les arrangements inter-institutionnels;
  • Des groupes techniques de travail (GTT) sont établis légalement et rendus opérationnels sur des bases solides (cadres hiérarchiques et de collaboration définis, outils de base et documents de travail disponibles, etc.);
  • Un rapport final de mission qui rend compte de l’ensemble du processus mis en place et des résultats atteints.
Impact attendu:

L’impact attendu au terme de cette mission peut être décliné comme suit : « la RDC dispose d’un cadre de travail qui permet de rationaliser le dialogue interinstitutionnel et intersectoriel en vue d’aboutir à des propositions de programmes bancables et portées par toutes les parties en présence ».

 

Competencies

Compétences générales:
  • Démontrer une intégrité en accord avec les valeurs et les normes éthiques de l’ONU;
  • Faire le plaidoyer pour la vision, la mission et les buts stratégiques du PNUD;
  • Montrer une flexibilité et une adaptabilité aux aspects culturels, de genre, de religion, de race, de nationalité et d’âge.
Compétences fonctionnelles:
  • Leadership et aptitude à entreprendre;
  • Capacité avérée à planifier, organiser et mettre en œuvre efficacement des activités;
  • Grande capacité à coordonner et à travailler en équipe, y compris dans des environnements complexes;
  • Expérience avérée dans les processus participatifs, et dans la facilitation du dialogue entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile;
  • Maîtrise des enjeux, problématiques et défis liés au changement climatique (notamment REDD+) à l’échelle internationale, nationale et locale;
  • Compréhension du fonctionnement de l’administration du pays;
  • Connaissance des procédures et valeurs essentielles des Nations Unies;
  • Solides compétences orales et écrites en communication.

 

Required Skills and Experience

Education:
  • Etre détenteur d’un master ou équivalent en sciences politiques, économie et gestion, sciences de la nature ou dans une discipline de développement y relative.
Expérience:
  • Un minimum de 5 ans d’expérience professionnelle en matière de développement international, avec au moins 2 ans dans l’appui au dialogue de politique, ou l’appui institutionnel;
  • Compréhension des enjeux et des processus sur les changements climatiques et sur les défis liés de la coordination et du dialogue de politique;
  • Avoir 2 années de pratique en Afrique subsaharienne, une expérience en RDC serait un atout;
  • Avoir une bonne compréhension du contexte institutionnel de la RDC.
Langues requises:
  • Une excellente maîtrise de la langue française est exigée. Une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé serait considérée comme un avantage.
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